Dans la peinture d’Yves Gobart, la nature reprend ses droits. Au travers de grandes étendues verdoyantes, la réalité de la scène de genre introduit, par le sujet mis au premier plan, le spectateur. Face à son propre imaginaire, sa propre interrogation… son propre fantasme ? À quoi assistons-nous ? Jeux… lutte, sexualité, violence, défense, humaines et/ou bestiales… Cette double lecture de l’oeuvre met en avant la tension de la lisibilité d’une œuvre d’art, celle-là même qui la rend visible et qui loin du didactique permet à Yves Gobart d’évoquer. Les dessins montrent que le sujet a cette priorité et démontrent que les couleurs ne sont pas, chez Yves Gobart, que séduction…
Vit et travaille en France.