Jérôme Romain pose son regard sur le quotidien, remplit d’objets, d’habitudes, d’événements de la vie des personnes de son temps. Avec justesse il en révèle une certaine beauté, celle là même inhérente au banal. La qualité de son geste aurait pu le conduire à l’hyperréalisme. Tel n’est pas son désir. Il ne peint pas le sujet ; il peint, avec minutie et méthode, la raison esthétique du sujet. C’est elle qui dicte les traces, la tension… et cette lumière si singulière que traitaient les maîtres, Le Caravage, Vermeer, De La Tour ; plus récemment Hopper dont il se rapproche, dans les derniers travaux, par le cadrage cinématographique. L’œuvre de Jérôme Romain s’affranchit de la réalité du verbiage et du pathos pour en dévoiler une dimension poétique.
Vit et travaille en France.